Le Monni

Chalet Le Monni

Nom donné à partir de la parcelle cadastrale.

Il a été acheté en mars 1990 à Marius, Claudine et Olga Garnier et est daté de 1858.

Au départ, ce chalet était situé entre Obélix et Dominique, au nord du torrent, et il était sans doute plus petit qu'actuellement.
Lors de son déplacement il a dû être agrandi à la taille qu'il présente maintenant, dix mètres par dix.

Face sud, sont disposés le dortoir, qui donne accès à la cave à fromage, et la cuisine. De l'autre côté l'étable (écurie) ; au-dessus, le fenil occupe toute la surface du fenil.

Ajout d'une faîtière sur toute la longueur.

Sur la face nord, l'ancien pont de pierre qui menait au chenil a fait éclater le mur, on passait le bras à travers !

En 1990, le pont de pierre avait déjà disparu et le WC était à l'extérieur.

Olga était l'ancienne boulangère de Montriond, Marius est décédé d'une crise cardiaque lorsque le père Prioul a fait construire l'oratoire.

La source alimentait tout le village jusqu'à la modernisation de la route qui a fait éclater la conduite (en 1992 ou 1993), il a donc fallut acheminer l'eau de Montriond.

Les animaux allaient boire au torrent. On parle alors du droit d'eau : chaque propriétaire avait droit à une largeur de berge pour abreuver ses bêtes.

Sur les poutres et les murs du chalet, on peut lire des inscriptions indiquant les dates des foins et la restauration de la toiture. On peut lire aussi "Vive la libération" et "Vive De Gaulle".

La cuisine :
La cuisine des chalets présentait une grande cheminée en bois qui traversait tout le chalet (la bourne). Cette cuisine était la pièce à vivre. Le feu était à même le sol sur une grande pierre d'âtre et le fond du foyer, en pierre lui aussi, était percé de niches. La cuisine servait de pièce à vivre, d'atelier pour le traitement du lait.

Les habitants craignaient le feu, il y avait donc souvent des mazots à côté des chalets dans lesquels on entreposait les valeurs afin de les protéger d'un éventuel dégât par le feu. Parfois on trouvait aussi une autre petite grande ou un abri pour le cochon.

Les empierrements des sous-bassements des chalets servaient sans doute à surélever la partie en bois et donc à limiter l'humidité.

Aux Albertans, du fait de sa fonction de "Milieux", on ne trouve que des boitons, ouvert d'une seule porte et d'aucune fenêtre et qui avait comme destination le stockage du foin. On ne trouvait aucun mazot.

Les habitants des Albertans possédait, le plus souvent, une à deux vaches et quelques chèvres. Ils consommaient le lait des chèvres, sous forme de fromage, et reservaient le lait des vaches pour la confection de la tomme qui était ensuite vendue.

Les dernières remues datent des années 60.

Il reste deux ormes aux Albertans, un est situé sur le terrain du chalet, l'autre au bord du torrent. Les ormes ont tous été décimé par une maladie ; à partir d'un certain âge ils deviennent sensibles à une bactérie, transmise par un insecte.

Les poiriers de la vallée ont tous été décimé.

La guerre des religions s'est arrêté au pont du Diable, la vallée a été épargnée par ces conflits.

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